La course des nuages

La course des nuages

Comme l'homme fait partie de la nature, toute tentative de révolte dirigée contre elle est absurde et vaine. En lisant la Genèse, on trouve presque miraculeux que tout soit dit en si peu de mots et en termes simples. Notre esprit apprécie le flot d'images contenu en particuliers dans la première page de l'Ancien Testament : La lumière, les ténèbres, le mouvement, la couleur, l'espace, la puissance, le conflit et l'union d'éléments opposés ; la formation de la terre et la naissance des saisons, jusqu'à la naissance de l'homme... «Au commencement, Dieu créa le ciel et la Terre». Précisons que ces essais photographiques sont sans prétentions mais plutôt une tentative 

«d'écologie spirituelle» à la louange de la terre, don fait aux hommes et qu'ils ont le devoir de sauvegarder. Ainsi par les premières photographies de la Galerie «La course des nuages», je propose des études de paysages ou l'harmonie et l'espace se conjuguent au pluriel et en privilégiant le rapport de l'homme faisant partie de la nature. Etre dans la nature... pas forcement à coté... certainement émerveillé par les nuages... merveilles et cadeaux poétiques de la Nature. En outre, ces essais de paysages n'ont aucune pulsion de pouvoirs. Or le photographe, par essence médiateur, ne sait pas forcément et consciemment écrire un instant de vérité. La photographie pose une question sur la présence immédiate au monde ; une co-présence tant du point de vue politique ; mais aussi de l'ordre du métaphysique. La photographie de paysage ne dit pas forcément ce qui n'est plus mais seulement, et à coups sur, ce qui «a été».

Citation de Catherine PierraRossi, artiste peintre à Trouville: "Quand les nuages volent, le bleu au ciel".

Sur les traces de : Ansel ADAMS, Michael KENNA, Mimmo JODICE, Hans SYLVESTER, David MUENCH, Jean Pierre GILSON, Philippe LECLERC...


The scudding clouds is characterized as a set of revealing landscapes of the Norman coast, with for main thread clouds and their unusual forms. 

Clouds orchestrate according to winds and seasons of infinite celestial compositions, so poetic as esthetic.                                    

Sometimes it is about race, scrap, sail; sometimes the shape deploys vast, condensed or scattered. Tints become muddled white, blue or still made iridescent. Clouds cross over time and return the more delicate and more sensitive light.                                       

Laurent Garnier also directs the look of the reader to symbolic places of the territory: the bridge of Normandy, the hotel of “Des Roches Noires” where Marguerite Duras stayed, the Mont Saint-Michel, the cliffs of Étretat.

At the same time, the maritime elements and of course the dunes, the paths and vast areas of sand give rhythm to photos and forward the look.

The artist communicates us his attachment and his knowledge of the Norman territory which he likes for several years. 

Between nature and culture, the landscapes follow one another according to this photographic route.

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